L’idée d’une pierre n’est pas la pierre.
L’idée du poème n’est pas le poème.
Et la vie, que peut-on dire d’elle ?
Et la mort ?
Par la combustion des lignes, le poème peut agir, provoquer mille brûlures mille éclats. Et la page physique n’aurait rien laisser transparaître de la situation une fois la lecture passée..
L’inspecteur devra lui-aussi emprunter le récit, s’il veut comprendre le crime, ou l’empreinte, mais une fois transformé lui-aussi par l’épreuve, comment pourra-t-il parler, déduire, depuis la pièce absente ?
L’inspecteur n’aurait d’autre choix que de se mettre en besogne, pour réaliser lui-aussi le crime parfait, et de dire à qui peut l’entendre Mais voyez, mais voyez !
Le point de la page est parfois là pour remonter à la surface de l’oubli, une mémoire disparue, enfouie. Mais qui emprunterait ces veinules, une fois celles-ci découvertes ? Et pour aller où ? Certains lieux sont véritablement hantés, chargés d’une puissance particulière, magnétique, comme si une force supérieure nous observait, et pourtant accessible à l’intériorité de celui qui passe.
Haut-lieu qu’on retrouve en certains lieux, dans certaines charges, dans certaines stances, silences, blancs, bancs, pour qui peut voir, entendre.
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