les feuilles mortes
entre les secondes tombent
je les suis, ravi
Catégorie : haïku (Page 5 of 5)
La lune pose
Le grand paysage
C’est le grand soir
Chaque soir le ciel
jamais le même et pourtant
le même présent
Le bourdon se pare
d’une robe délicate
fleur de sauge
Les champs de tournesols
Nous marchons sur l’Yonne
Les chants d’oiseaux
un jour d’avril
dans le jardin avec mon fils
bientôt les pivoines
On entend les cloches
Pas un merle dehors
à part la pluie
le merle veille
sur le sommeil de l’enfant
dimanche au clair
Le haïku est une forme qui m’accompagne
D’ici et là, quelques haïkus
allons donc mes yeux
quoi donc les fermerait
sinon le soleil
les gouttes de pluie
le silence en la vallée
se décline en gouttes
le chant d’un pinson
fait vibrer dans la vallée
les premiers rayons
la cuisson du soir
le chant de ma compagne
le son de sa lime
le cours du ruisseau
se détache de sa branche
et tombe dans l’eau
nuit orageuse
les insectes dans la nuit
montent d’un cran
son beau cerisier
il n’a rien donné, dit-elle
à celui qui l’admire
simplement vêtu
de sa tenue d’hiver
le vieux poirier
anodin, dis-tu
ses bourgeons côtoient la lune
au cœur de l’hiver
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