Celui qui n’a pas vu la nuit n’a pas vu le jour
Se lever, sortir les limbes de l’oubli
Renaitre au fond des yeux, du cœur.
Alors le corps respire, lentement amplement
Comme on souffle sur les tisons d’une Mémoire.
Le corps respire et prend l’air, tout l’air du ciel
pour garder trace,
Comme celles que les murs font
sur les flancs de colline,
Le corps respire pour garder trace, au plus profond de lui,
lorsque le la non nuit aura recouvert le jour.
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