Fantasme – Changer de dimension, moi qui voulais changer le monde. Changer de dimensions. Être plus terre à terre, et considérer les anciennes lubies comme des ballons rouges, dans une ville. Dans une vie où tout est facile. J’ai déplié mes bagages. Les pulls et les affaires. Tout est si simple ici. Je ne cours plus après l’argent, après le temps. Tout est si simple. Certes c’est exigeant, mais les broutilles d’autrefois sont des miettes de pain, sur la table, qu’on dégage d’un coup de manche. Je ne pensais pas que la vie pouvait être si simple, coulait de soi. Même pour les indigents. Et dire que je les jugeais autrefois. Ils sont heureux. J’avais juste pris la vie du mauvais départ. Un bout de manche, un bras de chemise pris dans un rouage. Et moi qui continuais de m’acharner dans cette liberté bloquée. J’en r’irais presque. Les idéologues avec leurs idées, voilà l’indigence ! Non mais, dans quel monde vit-on.
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