S’arrêter, ça y est
J’ai trouvé un banc, boulevard du Montparnasse
Je peux m’asseoir
quel vertige de s’arrêter
L’épaisseur du monde vous revient à la gorge
vous enserre le coeur.
Ici les rares vivants visibles à l’oeil humain sont les végétaux et les humains
Et, et le pigeon qui passe,
Et, comme chez les humains, il faut croire que l’olivier a plus de vie vivante que le platane,
Ou cet olivier a-t-il simplement plus de vie vivante que ce platane.
La vie les vivants le bruit dedans devant la devanture,
les corps sont magnifiques lavés de leur reflet
Et les enfants n’ont pas d’autres choix que de suivre la main (qui les nourrit)
La feuille de platane sur l’asphalte, tout abîmée, contient plus de promesses que les promesses de voeux de la lampe magique.
Et, me souvenir de cet instant, ou à défaut, rendre grâce.
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