Entre la poisse et la poésie, il est une voyelle.
Il faudrait changer une consonne, et la déplacer
comme on déplace un meuble dans une chambre.
Non dire que la poésie m’ait conduit là
mais la vie ressemble à une serpillère, et la vie est un exercice d’équilibre.
Je rêverais d’être posé à présent comme un meuble,
Retirer les deux voyelles du moteur, et la contempler au milieu de la pièce, posée là,
comme une pièce de musée. Avec mon fils au réveil.
La vie me semble être une parenthèse dans laquelle si je regarde le passé
nulle trace réside. Et avant quelques souvenirs d’enfant,
d’enfance, dispersés ça et là comme des vêtements froissés, mal rangés.
Parfois, l’esprit voudrait imposer sa loi au corps. Mais ce matin
Comme hier matin, comme hier matin matin, le corps vibre et les cellules font des carillons.
Alors il faudra laisser l’esprit au vestiaire, encore une fois.
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