Je me mets toujours côté mer
même si c’est la Seine
même si c’est le tunnel
Ah, la Seine
Les loupiotes du tunnel éclairent mon intérieur
les sièges rose fuchsia égaient l’instant
et les langues dans le haut-parleur livrent une pointe exotique
Ah, la Seine
Je me prépare à la joie
Je me mets toujours côté mer
Je me fais bercer par le tétum tétum des rames
par l’océan qui se déverse dans mon oreille
Une histoire traverse un livre,
mais la rame, que charrie-t-elle ?
Le train sera sans arrêt jusqu’à Juvisy,
c’est écrit, dit la voie
Oh ciel, oh mer, oh charité,
oh clarté.
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