Il n’y a pas d’échappatoire puisque Poésie est
Il n’y a pas d’autre monde que celui qui se présente
chaque fois que l’homme ouvre les yeux
le saluent
Parfois il faudrait une allumette pour se rappeler
Ou une amulette qui se mettrait à crisser chaque fois que les volets se ferment pour nous désigner la transparence.
Mais à présent, tout me conduit en Lui : monde à l’état brut, sauvage, terriblement familier,
où chaque détail révèle sa nature, sa présence
Dans le parc où je me situe, les bancs sont des sculptures; des livres à ciel ouvert sur lesquels les passants ont posé leurs fesses,
Les pigeons, pourtant mièvres d’habitude, nous indiquent, par leur présence et leur vol, une direction, du moins une correspondance.
On voudrait croire à l’illumination, au surgissement synchrone de la pensée avec ce qui entoure, par le tintement des cloches
Mais la page se referme pour laisser le champ libre et vierge.
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