Ne pas avoir l’habitude des chemins déjà arpentés,
Même si nous les arpentons ce jour encore ;
Quoiqu’il ne s’agisse pas non plus de la première fois
Quand ce chemin fut arpenté
Car la première fois il n’était pas chemin.
Au contraire, ralentir ;
Et se sentir prêt, une fois encore, à rencontrer.
Il s’agirait ici du bain des moineaux,
Dans un arbre voisin, à l’angle des rues Camille Flammarion et Daumesnil.
Mais cette simple perspective déploie un arbre géant,
Avec des milliers de chemins à arpenter,
Et l’oeil presque neuf, qui reçoit tout pour la première fois.
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