Perdre la gare.
Se concentrer sur le rayon du matin.
Se concentrer sur le matin la lumière.
Se concentrer sur la lumière que le wagon du rer tranche avec sa rime crassante sa voix ses voies puis son signal sonore et la décompression des suspensions et son moteur qui emporte les passagers, avant que la lumière ne revienne – plus éclatante.
Se concentrer sur la lumière, malgré le bruyant ballet des semelles dans l’escalier, en rythme comme on claque des mains, la toux grasse du vieil homme, le départ d’un autre train, et les mouvements de tourniquets au loin.
Et l’appel dans le téléphone du vieil homme à la toux grasse.
Se concentrer sur la lumière.
Accepter tout ce cirque et le considérer comme les mauvais motifs d’une mauvaise toile, mais se concentrer plutôt sur l’atelier. Sur l’atelier où la toile réside.
Et voir que chaque chose ici malgré l’obscurité est à sa place.
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