Il n’y a plus de place. Un point. Presque en transparence. Les deux termes se confondent quand on est dedans. L’espèce flotte. Plus exactement, elle dérive, dans le volume d’eau. Les ailes sont sans vie. Les corps semblent pétrifiés. Les yeux sont vitreux. C’est l’impact dans la vitre qui les fait bouger. Et le petit moteur qui oxygène l’eau. Éteindrait-on la lumière, l’allumerait-on, cela ne changerait rien ; rien. Leur bouche n’émet aucun son, mais produit une forme de grimace. C’est comique quand elles se touchent, car on constate derrière l’oeil, à travers la cornée, une agitation de matière noire, comme si ce contact ajoutait à l’horreur. Pourtant, elle n’a pas changé la lumière, et le peu de place qu’elle a au sein de l’espèce la magnifie plus encore.
Laisser un commentaire, une impression