Souvent je repense à ce poème que je n’ai pas écrit qui gît quelque part dans une mémoire intacte mais qu’aucun mot ne réussissait à retrouver. Peut-être était-ce le poème qui creusait un peu plus l’espace de son foyer. Je repense à ce poème quand je suis comme à cet instant longeant les toits dans le métro aérien et que je regarde sur mon coté gauche. Il est comme un rayon de soleil qui se réfléchit chaque fois que l’inclinaison le permet sur le verre sur la fleur ou dans le bosquet. Mais dans mon poème ce rayon c’était la mémoire, qu’elle se reconstruirait plutôt qu’aucune autre cité.
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